Comme nous le relations dans la dernière communication papier «Les Brèves», nous avions constaté un dépôt «sauvage» de végétaux (haies taillées) et de ferraille dans le petit bois du Chênois, à proximité du lieu de séjour d’une communauté de «Gens du voyage», partie depuis. La tentation était forte de leur en attribuer la cause.

Un contact téléphonique conservé avec l’une des familles les avait informés d’une plainte déposée en gendarmerie d’Etupes, le 8 septembre dernier, par nos soins.

A la suite d’une brève rencontre devant la mairie, il y a quelques jours, avec ces personnes, elles se sont engagées à venir retirer le dépôt rapidement.

Ce vendredi 18 septembre, les agents communaux libéraient l’accès, à ma demande, en retirant les blocs de béton installés quelques jours plus tôt.

La promesse faite a été tenue. Six voyages d’un petit camion/benne ont permis de libérer le petit bois de l’outrage subi. Un père et son fils ont chargé et emmené végétaux et ferraille à la déchetterie. Ils m’ont dit agir pour la communauté et m’ont assuré n’être pas directement responsables de ce dépôt. Les «responsables» auraient quitté la région depuis. Défense ou réalité ?

En tout cas, il est réconfortant de constater qu’il existe malgré tout des gens de parole. La gestion de ces «séjours sauvages» n’est jamais facile, elle peut même se révéler conflictuelle. Nous avions évoqué avec le Conseil Municipal la possibilité de devoir faire face à nouveau à ce genre de situation. Le mandat qui fut donné au maire dans ces circonstances insistait sur la négociation et le dialogue.

Ne soyons pas angéliques, d’autres situations comporteront crispation et incompréhension. Les interlocuteurs ne sont pas tous de bonne foi. Mais cet épisode, s’il ne constitue pas la règle, révèle cependant qu’entre gens «de bonne volonté», il ne faut jamais désespérer.

Le délit ayant été effacé, la plainte a été retirée ce samedi matin.