Chaque commune au printemps reprend des couleurs et cherche à recréer çà et là des massifs floraux, des arrangements en jardinières, des nouvelles plantations. Ces actions mobilisent des volontaires, des élu-es, des agents, et aussi une enveloppe budgétaire annuelle.

L’investissement humain est le plus remarquable. Le but étant de créer de la beauté, de l’harmonie, en recherchant aussi l’originalité et la variété.

Malheureusement, les restrictions en matière d’arrosage viennent de condamner ce travail. En effet, depuis le 20 juillet, un arrêté préfectoral interdit tout arrosage, quelle que soit l’heure, pour les privés comme pour les communes, et quelle que soit la provenance (réseaux, réserves, puits, …).

Seule est préservée l’arrosage des potagers ENTRE 20H et 8H (jusqu’à présent).

Dès lors, nous n’avons d’autre choix que de laisser « s’éteindre » les compositions si attentivement créées. Et c’est un crêve-cœur, évidemment. Il ne reste qu’à espérer quelques précipitations prochaines, puis régulières, pour prolonger un peu ces touches de couleurs végétales.

Dans le même temps, on ne peut s’empêcher de comparer nos désagréments avec les véritables drames causés par les incendies ou les orages de grêle. Beaucoup de nos concitoyens souffrent de ces évènements, et nous devons relativiser nos tracas actuels.

Pour les années à venir, il faudra réfléchir collectivement à une adaptation indispensable sur ce sujet. Prendre en compte une réalité et s’adapter.