On le sait tous : l’approvisionnement en eau devient, depuis des années, une problématique généralisée.
ALLENJOIE possède quelques fontaines qui subissent ces aléas, allant parfois jusqu’au tarissement. A l’initiative de Jean Louis REBICHON, 1er adjoint, une réflexion et des observations sur sites permettent d’étudier la possibilité de recréer d’anciennes réserves d’eau de source, afin d’accompagner plus facilement des périodes de restrictions.
Évidemment, cela ne concerne pas le réseau eau potable, complétement sous compétence PMA (Pays de Montbéliard Agglomération) et délégation VEOLIA. Il est bien question de retrouver le réseau communal ancien qui provenait des sources du Grand Bois pour remplir (gravitairement) les réserves dans le haut de la rue de Bourogne. Il fut un temps, avant la gestion collective par le District du Pays de Montbéliard (DUPM) puis par PMA, où le village était alimenté en eau potable par un système local approvisionné par ces mêmes sources.
On réfléchit donc à la possibilité technique de reconstituer ces réserves (pour arrosage, principalement). Nous n’en sommes qu’au stade des premières investigations et tentons de recueillir les témoignages des aînés ayant connu cette période.
Toujours très intéressant de se rappeler un passé pas si lointain, où l’eau du robinet se teintait en marron en période d’orages…
A suivre, au fil de l’eau…………….
Je pense qu’à l’époque où nous vivons si nous n’avons pas de pétrole ( dans la tête au sens figuré ) nous devons avoir des tas d’idées à développer dans bien des domaines et trouver des solutions tous ensemble . L’ eau fait partie d’une des nombreuses priorités
La ressource en eau est très aléatoire et nous ne connaissons même pas les cheminements et donc la provenance réelle de l’eau « que l’on voit ». Par exemple, la Fontaine du Tertre, qui se tarissait de manière exceptionnelle par le passé, subit des privations d’eau fréquentes depuis les dernières années. La Source des Fées, quant à elle, a sans doute vu son débit impacté de manière minime ou conséquente (difficile de le dire) par les plate-formages et autres drainages de la zone d’activités. La source du Grand Bois semble résister, si ce n’est dans son débit, tout au moins dans sa permanence. C’est vers elle que se tourne notre attention.
Mais cela ne réglera peut-être pas grand-chose si les arrêtés préfectoraux régissant les restrictions d’usages continuent d’interdire l’usage des réserves pour l’arrosage. Il serait bien temps que des adaptations interviennent sur ce sujet…
Pour ce qui concerne le proverbe repris par Chantal (il vaut mieux un petit chez soi qu’un gros chez les autres), je le tempérerais par un autre proverbe africain, pas exactement contradictoire, mais qui m’inspire souvent : « Tout seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin… » La vie en société reste une aventure collective.
Je considère comme un vrai progrès et une garantie sanitaire le fait que la gestion d’eau potable ait été reprise en compétence par PMA. Ensuite, j’ai contesté, c’est vrai et je le revendique, la délégation de cette gestion à une compagnie privée au détriment d’une gestion publique qui me semble aller dans le cours de l’histoire.
Cela n’empêche pas l’eau de couler sous les ponts…