Pourquoi faire tant de cas d’un coq/girouette à replacer au sommet du temple en restauration ?

Pourquoi prendre soin de donner un nom à une petite voie peu fréquentée et en sens unique ?

Notre réponse : parce que nous pensons que les gestes symboliques partagés rassemblent les habitants d’un village autour de quelques valeurs qui touchent au patrimoine commun et à la mémoire des parcours humains…

Ainsi, ce samedi 25 octobre 2025, malgré un léger crachin d’automne, deux événements se sont inscrits dans l’histoire collective d’ALLENJOIE.

• Le « nouveau coq 2025 », en cuivre martelé et soudé (l’ancien était en zinc), s’est présenté à la population lors d’une déambulation de plus de 3km dans les rues du village. Accompagné de son support de plus de 2m de haut, entièrement fabriqué à la main par un artisan de la société « Straube », il anima un parcours jalonné de pauses permettant aux participants de réaliser des photos inédites et uniques. Sur un attelage mis à disposition et conduit par Samuel BOEGLI (secondé par NELL et quelques amis), confortablement installé sur un agencement de bottes de paille cédées par la famille CONTEJEAN, il chemina aux pas du solide « comtois » TEXAS, précédé par la Banda « ETU’PEUX » dirigée par Julien DELAVELLE.

Après un parcours d’une heure et demie, le retour dans la cour de l’école donna lieu à de nouvelles photos. Le coq déposé de son support passa de mains en mains pour immortaliser l’instant précieux.

Un petit coffre « au trésor », associé à la déambulation a permis de récolter quelques dons très appréciés. Un grand merci aux donateurs !

• Avant l’étape ultime de mise en place du « Coq 2025 », tous les participants se sont déplacés de quelques centaines de mètres pour prendre part à l’inauguration de la « Rue de l’harmonium », petite voie reliant la Grande Rue à la Rue de Bourogne. Le Conseil Municipal avait préalablement délibéré pour formaliser cette appellation. La prise de parole associée à l’événement permis de rappeler les raisons de cette nomination. Le chantier de restauration du Temple, bien évidemment, mais aussi la révélation des caractéristiques particulières de l’instrument du temple à l’occasion d’un enregistrement de pièces d’harmonium par Jean Charles ABLITZER, organiste titulaire des orgues de la Cathédrale Saint-Christophe de BELFORT. Enfin, et surtout, la maison sur laquelle cette plaque de rue fut apposée a abrité une grande partie de sa vie Madame Marcelle GROSCLAUDE qui accompagna durant des décennies les différents offices sur cet instrument. La mémoire de cet « engagement d’une vie » méritait cette démarche symbolique empreinte de gratitude.

C’est Jean Michel, son fils, qui coupa le traditionnel ruban avant de dévoiler la plaque en compagnie du maire. Sous les hourras de la Banda !

• De retour dans la cour de l’école, le signal était donné pour l’ultime montée tout en haut de l’échafaudage pour la pose du « Coq 2025 » sur son support au sommet de la flèche, à près de 35m de hauteur. Jean (le maire) et Jean Louis (premier adjoint), accompagnés des deux artisans principalement responsables de la couverture et de l’étanchéité du clocher (Patrick et Louis) gravirent escaliers et échelles pour réaliser l’ascension finale. A mi-parcours, on entendit les cloches tinter, puis après un dernier effort, accompagné d’une musique de circonstance (« Ecstasy of Gold » de Morricone), le coq fut définitivement fiché sur son support par Jean Louis, dans un environnement de fumigènes colorés pour marquer l’événement !

Il ne restait plus qu’à quitter notre « star du jour », presqu’à regret, pour rejoindre les participants pour un moment convivial organisé par les élus et les amis.

Tout le monde se félicitait d’avoir bravé une météo maussade pour vivre ensemble un moment unique. Les sourires étaient sur toutes les lèvres, pour la plus grande satisfaction des organisateurs de cet événement porteur de symboles simples et rassembleurs.

Pour l’histoire de notre village et la fierté de ses habitants…

D’énormes et chaleureux MERCIS à tous les acteurs de cette chaleureuse matinée ! La chaleur était « surtout » dans les yeux et dans les cœurs…