Tous les habitants du village ont pu voir l’échafaudage impressionnant qui enserre notre temple depuis quelques jours. Montée étage par étage, cette structure permet au final d’aller caresser notre coq/girouette, qui n’avait pas reçu de visite depuis belle lurette…

Cette figure emblématique et son support travaillé donnent plusieurs indications de conception et de fabrication (voir photos : « Léon BRAND – Fesches le Chatel – 1933 pour le support, 1902 pour le coq).

Mais ce qui a surtout attiré l’attention des grimpeurs, ce sont ces trous qui ont perforé la carcasse du volatile figé !

Plusieurs perforations, de part et d’autre, attestent de tirs de carabine ou de fusil ayant atteint leur « cible », provoquant sans doute une rotation qui amusait les auteurs de ces tirs ! Ceux-ci ne datent pas d’hier…

La municipalité et principalement le maire de la commune s’offusquent et s’indignent de ces actes déplorables. Même s’ils sont lointains, ils dénotent un irrespect certain pour un symbole protecteur du village, n’ayant pour seule attribution que d’indiquer le sens du vent.

Il semble inconcevable et préjudiciable que « certains » s’octroient la responsabilité de perturber le sens de la réalité. C’est pourquoi, malgré la temporalité éloignée des faits constatés, la commune va mener une enquête et diligenter « qui de droit » afin de connaître l’identité des auteurs de ces actes de dégradations.

Si la mémoire de certains est encore vive au point de permettre d’identifier les auteurs, nous attendons leurs témoignages en mairie. Il est assez prévisible que la prescription puisse s’imposer, mais cela n’autorise pas le manque de fermeté en la matière.