La gêne ressentie par les voisins de propriétaires de chiens « bruyants » s’exprime de plus en plus souvent ces derniers temps. Nôtre société développe-t-elle une tension permanente qui rend les gens irritables ? Ou, à l’opposé, sont-ce les propriétaires de ces animaux qui lâchent la bride de l’éducation canine ?

Car oui, bien évidemment, la possession d’un chien devrait imposer la nécessité d’obtenir un comportement adapté de sa part, en termes d’obéissance et de socialisation, afin de permettre une cohabitation apaisée avec le voisinage.

Des techniques de bonnes habitudes existent concernant particulièrement les aboiements intempestifs. Encore faut-il les connaître et prendre le temps de les inculquer, avec patience et constance. Des « aides technologiques » sont aussi sur le marché, comme les colliers spécialisés (diffusion de parfums ou décharges électriques maîtrisées), ou tout simplement le traditionnel pulvérisateur à main pour intervenir à chaque débordement, jusqu’à prise en compte et compréhension de l’interdit.

Mais nous ne sommes pas spécialistes, simplement des médiateurs dans le cas de « conflits de voisinage ».

C’est à cet effet qu’un courrier type a été élaboré par la municipalité pour informer les propriétaires de chiens dont le comportement trouble durablement la quiétude du voisinage.

Ensuite, nous faisons appel à la bonne volonté de chacun pour prendre en compte le souci et envisager son traitement. Pour un retour progressif à de saines relations de quartier. Car il n’est pas inutile de souligner que des actions en justice peuvent parfois être menées.

Rappelons à cette occasion que les chiens ne doivent pas divaguer dans le village, même s’ils « ne sont pas méchants ». C’est ce qu’affirme tous les propriétaires.