«Déportation»…
Qu’évoque ce mot aux jeunes générations ? Des films, des photos, des témoignages conservés perpétuent le souvenir de cette inhumanité. A une époque, pas si lointaine, des hommes décidèrent d’arrêter, de déplacer et d’anéantir une partie de la population. La dictature Nazi était à l’œuvre, entraînant bourreaux et victimes dans les tréfonds de la barbarie…
Les camps de concentration, les camps d’extermination, sont les pires structures imaginées par l’homme pour détruire une partie de ses semblables.
Il faut revoir «Nuit et brouillard» d’Alain RESNAIS, et «Shoah» de Claude LANZMANN ou «La liste de Schindler» de Steven SPIELBERG pour saisir la profondeur de l’abject.
Cette mémoire qui se transmet constitue un avertissement permanent à résister à l’aveuglement diabolique d’un système de boucs émissaires, entraînant derrière un guide manipulateur des masses rendues inaptes à l’analyse et la réaction.
La connaissance de l’histoire et de ses tourments ne garantit pas à elle-seule l’assurance de ne pas revivre des périodes aussi noires. La volonté de comprendre les mécanismes, la confrontation d’idées, la persistance d’un humanisme sincère sont des freins certains et nécessaires.
Alors, se souvenir, ensemble, reste un partage salutaire.
Ce dernier dimanche d’avril représente cette occasion. Notre maison commune sera pavoisée en la circonstance.